Dans Human Scale : la petite échelle, Florence Loison vous avait proposé la saison dernière de suivre la préparation par trois danseuses pourtant fort jeunes et en parfaite santé de leur propre rite funéraire. Mais ces obsèques (allégoriques, Dieu merci) étaient un prétexte pour explorer la question du temps qui passe et des inexorables transformations qui lui sont inhérentes...
Dans Human Scale : la grande échelle, Florence Loison vous conviera cette fois-ci à une pièce chorégraphique pour cinq interprètes (toutes des femmes, là encore) qui délaisseront la question du temps pour aborder celle, tout aussi fondamentale, de l’espace et des déplacements qui lui sont associés.
Distance réelle ou symbolique, relation avec soi-même ou avec les autres : voilà les notions qui seront abordées dans cet entrelacement d’histoires de dépassements et de franchissements de seuils, qui évoqueront aussi bien les grands flux migratoires qui agitent depuis toujours la surface de notre planète que les micro-mouvements que l’on effectue dans notre intimité. Un entrelacement narratif mais aussi formel, puisque la danse tissera avec la littérature, les arts visuels ou la création sonore un maillage aussi dense que la circulation sur le périphérique parisien un jour de départ en congés...